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mardi 28 février 2012

Clonie Gowen


Clonie Gowen, ancienne Miss Oklahoma a commencé à jouer au poker lorsqu'elle habitait à Dallas, d'où elle devait conduire jusqu'à Shreveport en Louisiane, pendant les weekends, pour trouver un jeu. Elle gagna bientôt la reconnaissance nationale lorsque sa finale parmi les 10 meilleurs joueurs du World Poker Tour Costa Rica Classic fut suivie d'une victoire à l'événement WPT Ladies' Night en 2003, qui était alors le show WPT le mieux classé jamais diffusé.
Elle fit deux autres apparitions à la télévision en 2005, se plaçant septième dans le tournoi Ultimate Poker Challenge de Holdem sans limites de 2 000 $ et troisième au "FullTiltPoker.Net Championship at Wynn Las Vegas."
Elle écrit régulièrement pour le magazine All In et fait partie du conseil d'administration de l'Association de Poker des États-Unis, une association à but non lucratif ayant une forte influence sur le monde du poker. Clonie a été commentatrice invitée pour l'Ultimate Poker et pour le Championnat de Poker européen à Dublin.
Clonie anime fréquemment des tournois et des événements de charité, elle est maintenant une nouvelle partenaire dans une école de poker qui enseigne aux femmes (et aux hommes) les bases du jeu en tournoi et la façon de réussir en compétition lorsque de l’argent est en jeu.
(  http://divindevin.free.fr/legendes/champions/gowen/gowen.htm )

Erick Lindgren


Erick "E-Dog" Lindgren est né le 11 aout 1976 à Burney en Californe. Pratiquant de nombreux sports il obtient des récompenses sportives dans plusieurs sports. Après le lycée entre à l’université mais a abandonne ses études en deuxième année. Ces exploits sportifs lui donneront une chance de jouer à un haut niveau de basketball au collège Chico en Californie, mais il décide de découvrir le monde du jeu à l'Indian casino, le casino local.
Puis, à 19 ans, après un passage dans une entreprise de boucherie, il travail comme croupier de black-jack et dédcide de se mettre sérieusement au Poker. A 20 ans il joue régulièrement et devient employé joueur du casino de San Pablo en Californie.
Erick progresse énormément au Poker et commence à participer à Tournois importants. En 2000 il va deux fois en finale des tournois de Bay Area et commence à construire sa BankRoll et sa réputation de champion. En avril 2002 il termine 11e du tournoi inauguration no-limit hold'em du Bellagio de Las Vegas et en décembre il gagne le $3,000 No-limit Hold'em Main Event au Bellagio Five Diamond World Classic.
Depuis décembre 2002, Erick a remporté trois tournois majeurs avec des gains en tournois qui totalisent plus de 2 millions de dollars. Il est élu joueur de l’année WPT en 2004. Erick est aussi l'auteur en collaboration avec Matt Matros de l'ouvrage World Poker Tour: Making The Final Table où Erick nous dévoile les secrets pour bien figurer en tournoi. Erick est aussi membre de la team Full Tilt Poker réunissant les plus grands champions.
En 2006 Érick rase les tables. Il a commencé sur les chapeaux de roue en janvier, lorsqu'il se plaça troisième dans l'événement WPT d'Holdem sans limites au Borgata Winter Open 2006. Ensuite, Erick gagna le quatrième Annual Five Star Poker Classic. En juin, Érick gagna 600 000 $ dans l'événement Holdem sans limites de 120 000 $ au "FullTiltPoker.Net Pro Showdown at the Red Rock Casino." Après cela, il gagna dans quatre événements des WSOP 2006, terminant second du Holdem sans limites Short Handed.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/lindgren/lindgren.htm )

Marcel Lüske


Marcel Lüske (né le 23 mars 1953 à Amsterdam), dit The Flying Dutchman (le Hollandais volant), est un joueur de poker professionnel néerlandais. Considéré comme le meilleur joueur de tournoi néerlandais des années 2000, étant donné la popularité croissante des parties de poker diffusées à la télévision, il est aussi devenu célèbre en raison de son excentricité : il est en effet connu pour ses lunettes de soleil qu'il porte toujours à l'envers, pour pousser la chansonnette au cours des tournois et pour son style vestimentaire original.
Fin 2006, Lüske avait cumulé au cours de sa carrière de joueur de poker plus de 2 900 000 dollars de gains. Il a notamment fait de bonnes prestations au WSOP, par exemple en remportant le 2e prix du tournoi de stud à sept cartes, pour lequel il a gagné 120 800 dollars. Il fut deux fois joueur de poker européen de l'année, en 2001 et en 2004.
En juillet 2005, Lüske a remporté le Hall of Fame Poker Classics à Paris, au cours duquel il a gagné 119 000 euros.
Il est en outre connu pour son amitié avec le jeune joueur Noah Boeken, qui le considère comme son mentor.
( Source :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_L%C3%BCske )

Gus Hansen

Biographie

Avant de devenir un joueur de poker professionnel en 1997, Gus Hansen fut un joueur de backgammon de niveau mondial et un champion junior de tennis. Comme de nombreux jeunes Danois, Gus passa son adolescence à pratiquer de façon intensive des activités sportives, participant non sans succès à des compétitions dans de nombreux sports en salle ou en plein air. Il commença à jouer au poker une fois en Californie à Santa Cruz lors d'un séjour étudiant en 1993. Avant de connaître le poker, il tenta de vivre professionnellement du backgammon à New York notamment, mais il s'y trouva rapidement à l'étroit.
Au regard du poker, Gus Hansen est connu pour son style atypique impliquant d'importantes prises de risque. Il reste que ses résultats en tournoi sont parmi les plus impressionnants : il est le seul joueur à avoir remporté trois tournois du World Poker Tour, en plus de s'être adjugé le tournoi sur invitation Poker Superstars. Le Poker Superstars est un tournoi réunissant les meilleurs joueurs du monde.
Se considérant lui même comme un joueur professionnel, il est également connu pour prendre des paris privés sur divers défis sportifs personnels (comme la course à pied), autres que le poker et les sports professionnels.
Gus habite actuellement à Monte-Carlo dans la principauté de Monaco.

Style de jeu

Hansen est un joueur de poker réputé pour son jeu agressif. Il a l'habitude de surenchérir et de bluffer avec n'importe quelle carte en main, ce qui pousse ses adversaires à suivre (ou à surenchérir) des mises lorsqu'il a une main forte. Il semble concentrer son jeu sur l'exploitation maximum des cotes implicites. Il semble également être très performant quand il s'agit de lire le jeu de ses adversaires et d'éviter les pièges. Mais le plus important sans doute est qu'il est un expert en probabilité, compétence nécessaire au poker de haut niveau qu'il attribue à ses années de pratique du backgammon.

Faits d'armes

Il fut l'un des premiers à être intégré dans le World Poker Tour Walk of Fame en 2004, avec les joueurs Doyle Brunson et James Garner Gus Hansen fut l'un des fondateurs de la salle de poker virtuelle pokerchamps.com, lancée en 2003. En 2005, la société et le logiciel ont été vendus à la société britannique Betfair pour près de 13 millions d'euros. Commentant le British Poker Open en 2005, le joueur Gary « The Choirboy » Jones révéla qu'Hansen avait des problèmes d'argent, malgré ses gains en tournoi dépassant les 3 300 000 de dollars pour 2006, parce qu'il avait perdu lors de parties de poker cash games et notamment lors du fameux Big Game se tenant tous les ans au casino Bellagio à Las Vegas.
En 2006, il a joué la seconde saison du High Stakes Poker où il a gagné le plus gros pot dans l'histoire de l'émission (575 700 $) gagnant avec un carré de 5 contre un full aux 6 par les 5 pour Daniel Negreanu sur un tableau 9-6-5-5-8. Ce record a été battu depuis dans un pot entre Patrik Antonius (joueur professionnel) et Jamie Gold (vainqueur du Main Event WSOP 2006).
Gus Hansen a empoché un million de dollars après avoir remporté le tournoi sur invitation Poker Superstars. Gus a remporté le 2007 Aussie Millions, tournoi qui s'est déroulé en Australie du 14 au 19 janvier 2007. Il a battu 746 joueurs et a empoché 1 192 919 USD. De ce tournoi naquit le livre "chaque main révélée". Ecrit par Gus Hansen lui-même, ce livre, révèle la plupart des mains qu'il a joué dans l'Aussie Million 2007, avec des commententaires pour expliquer ses choix En 2007, lors de la 38e édition des WSOP, il a obtenu son meilleur résultat, finissant à la 61e place, en empochant, de surcroît, 154 194 $.
Le 26 juillet 2007, le Danois a fait exploser son record personnel en remportant plus d'un million de dollars en seulement 24h aux tables Pot Limit Omaha (PLO). Selon le site highstakesdb.com, il s'agit de la plus grosse somme d'argent gagnée par un joueur en un tel laps de temps, avec notamment un pot de 101.000$ après une paire de valets transformée au final en carré contre une couleur touchée par son adversaire Niki Jedlicka (Kaibuxxe) sur le flop.
En 2004, il a été élu l'un des hommes les plus sexy de la planète, par People Magazine.
Le 27 septembre 2010, il remporte son premier bracelet WSOP aux World Series of Poker Europe lors du 10 000 £ Heads Up et gagne 288 409 £.

Citations

  • « That was pretty sick. »
  • « I'm not unhappy with what's going on. »
  • « I wasn't too happy on the flop. » ( À la fin de la main contre Daniel Negreanu)
  • « Since i have ten high, there is probably no way i'm gonna fold!!! »

Sa personnalité

  • « Je suis une personne très individualiste. J'adore jouer. J'adore ce que je fais et j'adore le fait que je n'ai à me justifier devant personne. Cela semble égoïste, mais si j'ai à choisir entre vous et moi, ce sera moi, baby. Jusqu'à aujourd'hui, cette philosophie m'a donné beaucoup de liberté - pas de fiancée, pas de cravate, je n'en veux pas. J'adore trainer et m'amuser. J'aime mon indépendance. Je ne veux pas faire des promesses que je ne pourrai pas tenir. »

Parler à la table

  • « Je n'ai pas à parler pour pousser quelqu'un vers la sortie. Je préfére me concentrer 100 % sur mon jeu. »

Ses adversaires

  • « Je joue les joueurs, pas les cartes. »

La lecture du jeu

  • « Apprendre à se comprendre et se lire soi-même avant d'essayer de comprendre et de lire quelqu'un d'autre, c'est la principale erreur que commettent les joueurs de poker... et les joueurs du jeu de la vie également. »

La prise de risque

  • « Si rien n'est en jeu, quelle importance ? »

La chance

  • « J'adore qu'ils pensent que je suis chanceux. Cela m'est complètement égal. En fait... laissez-les penser que je suis chanceux. Je pense que cela m'aide lorsque les gens pensent que je suis un peu fou car il y a véritablement du rationnel derrière de nombreuses choses que je fais. Ces choses peuvent amuser, mais je ne suis pas totalement fou, je le suis juste un peu. »
( Source ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Gus_Hansen)

dimanche 26 février 2012

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T.J. Cloutier

T.J. Cloutier, l'un des meilleur joueur du monde, a gagné plus de 50 tournois majeures dans le monde! Il détient aujourd'hui 10 bracelets en or des WSOP dans plusieurs catégories, mais n'a jamais gagné en No Limt Hold'em.
Cloutier est né à Albany (Texas - Etats-Unis) en 1939 et vit actuellement à Richardson (Texas); il a toujours eu une fibre compétitive en lui. Mesurant presque 2 mètres, il fût un assez bon joueur de football lorsqu'il était plus jeune. Il a étudié à l'Université de Californie, à Berkeley, et a fait partie de leur équipe du « Rose Bowl » (une finale universitaire) en 1959. Il quitta pourtant l'école pour un travail et intégra finalement l'armée où il commença à jouer au Poker.
Puis il devint un joueur professionnel de football américain en jouant pour les alouettes de Montréal puis avec les Argonautes de Toronto, mais une blessure le força à arrêter sa carrière de footballeur. Il travailla alors dans l'agro-alimentaire avec son père avant de partir pour le Texas en 1976 afin de travailler dans l'industrie du pétrole.
Toujours joueur de Poker à ses heures, il gagnait plus d'argent avec le jeu que son salaire. Il décida alors de devenir jouer professionnel. T.J. a logiquement montré qu'il était l'un des plus grands joueurs de tournois de poker de tous les temps. Il a commencé à jouer les WSOP en 1983 et a remporté des gains chaque année depuis sauf une. Il a gagné près de soixante tournois de poker avec un droit d'entrée de plus de 500$ dans le monde entier et a remporté des gains dans plus de tournois qu'on ne peut en compter !
Cloutier n'a pas remporté le tournoi majeur des WSOP à 10 000$, mais il arriva quatre fois en table finale, remportant deux secondes places, une troisième et une cinquième. Cloutier possède aussi six bracelets WSOP dans tous les styles d'Omaha, de Razz et de No-Limit Hold'Em. C'est en jouant au No Limit qu'il décrocha en 2005 son dernier bracelet remporté lors de l'évènement à 5.000$. Il a également été payé lors de quarante-huit tournois de l'histoire des WSOP, ce qui le place second après Men « The Master » Nguyen, en compagnie de Phil Hellmuth et Berry Johnson. T.J. n'est pas non plus tout à fait un étranger pour le World Poker Tour. Il y a atteint trois tables finales durant son existence.
Lors des WSOP de 1985, T.J. Cloutier termina second du WSOP contre Bill Smith. Smith réussit à remporter un duel malgré un déficit de jetons face à Cloutier avec une paire de rois servie et réussit à reprendre l'avantage. Les espoir de Cloutier s'arrêtèrent brutalement lorsqu'il attaqua avec A-3 (après n'avoir vu que l'As, soi-disant) alors que Smith avait 3-3. Ce fut la main de Smith, cotée à 2-1 qui l'emporta.
Cloutier a aussi été un écrivain prolifique, écrivant une série de livres sur le poker avec le champion du monde 1983 Tom McEvoy. Leurs travaux ont été reconnus en matière de stratégie au poker. Ils sont un passage obligé pour beaucoup qui apprennent le poker. En 2005, T.J. a prêté son nom et son savoir à un nouveau jeu sur ordinateur, « World Class Poker with T.J. Cloutier », qui est toujours considéré comme l'un des meilleurs simulateurs sur le marché de nos jours.
Son jeu agressif et sa carrure intimidante ont grandement participé à son succès à la table. Il a aussi ce qu'il appelle une mémoire photographique, se rappelant de la façon de jouer d'un joueur qu'il a rencontré dans le passé, une qualité qui lui apporte une aide précieuse sur le tapis vert quand il est dans la bataille. En dehors de la table, c'est un homme différent. Il est jovial et sourit facilement. T.J. est aussi un homme heureux dans son mariage, voyageant de tournois en tournois avec sa femme Joy. Il est père de six enfants. T.J. n'a pas montré de signes de faiblesse (il termina 5ème au tournoi HORSE No Limit des WSOP 2006) alors qu'il continue sa route vers l'immortalité même s'il n'a pas gagné le tournoi majeur des World Seris Of Poker.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/cloutier/cloutier.htm )

Annie Duke

Annie Duke est une vraie star du poker, mais une star pas comme les autres. A 23 ans, elle quitte ses études qui ne semblaient pas la mener bien loin, selon elle, pour suivre son frère Howard Lederer, déjà joueur professionnel de poker et grande figure du poker. Annie est une femme, séduisante, diplômée de psychologie, c’est sans doute là que l’on peut trouver les prémices de son talent de joueuse et de bluffeuse. Son palmarès est impressionnant.
Elle a pour habitude de traiter ses adversaires « unisexement » et souhaiterait qu’il en soit ainsi pour tout le monde dans l’univers du poker. Annie est surtout respectée et admirée pour son incroyable esprit de compétition, elle est époustouflante. Elle peut dire merci à son frère qui l’a initié au poker, et à sa sœur Katy Lederer, qui lui a dédié un livre intitulé « Pokerface ».
Ce livre dévoile, au public , l’incroyable nature compétitive de Annie et de son frère. Mais c’est dans son livre "How I Raised, Folded, Bluffed, Flirted, Cursed And Won Millions At The World Series Of Poker" (" Comment j'ai relancé, passé, bluffé, flirté, maudit et gagné des millions aux World Series of Poker") publié en 2005 que Annie raconte, ses plus grands coups, ses combats, ses relations dans cet univers qui ne fut pas toujours très accueillant.
Toujours dans sa lancée, Annie ne finit pas de nous étonner, elle anime des émissions TV, elle est consultante et elle coache (notamment le charmant Ben Affleck). Voici une joueuses professionnelle extrêmement active, qui vie sa passion sans oublier d’être une femme. Elle tient la seconde place des plus grandes joueuses selon le magazine Woman Poker.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/annieduke/annieduke.htm )



Alabama cowboy


Né en Alabama, il a découvert le poker avec son père qui l'autorisait à jouer à sa table avec son argent de poche. Il ne jouait que très peu de main mais observait beaucoup les réactions des autres joueurs.

Son père lui apprit a ne jamais craindre le jeu, c'est de la que lui vient son style très offensif de jeu. Il passa pro pendant 3 ans de 1989 a 1992 et ensuite disparut completement de la scène du poker pour y réaparaitre 11 ans plus tard avec toujours la même habilité et technique de lecture du jeu de ses adversaires. Il est surnommé Alabama cowboy (car il possede 60 tête de bétail) ou encore Nightmare Corkins.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/corkins/corkins.htm )

Billy Baxter



Tout comme Bobby Baldwin et Amarillo Slim, Baxter débuta sa carrière dans les salles de billard. Il apprit la compétition, la pression et exploita le jeu au maximum. A l'âge de 16 ans (au milieu des années 50), il gagnait des milliers de dollars en jouant au billard, et ce ne fut pas toujours parce qu'il était meilleur que ses adversaires. Un joueur a besoin de savoir comment gagner (même si ce n'est pas le meilleur joueur) en trouvant cette faille dans l'armure de ses adversaires.
Comme bon nombre de joueurs du Sud des Etats Unis, Baxter avait la possibilité de trouver toute sorte de jeux d'argent dans sa ville natale d'Augusta, en Georgie. Il apprit à jouer au poker, et finança son poker pendant plus d'un an grâce aux revenus du billard. Finalement, son jeu au poker s'améliora au point que cela devint sa principale source de revenues.
Les années qui suivirent, Baxter se concentra sur le poker et les paris sportifs. Il posséda des parts puis devint l'unique propriétaire d'un casino du coin, le Paisley Club, il conduisit l'opération avec succès, jusqu'à ce que le sheriff le convint de concentrer son énergie sur les paris sportifs.
Bien qu'étant toujours resté un gentleman, Baxter apprit au cours des années à utiliser avec succès « la pression » pour vaincre ses adversaires. En tant que l'un des meilleurs joueurs de tout les temps de deuce-to-seven, il considère ce jeu comme nécessitant le plus de bluff comparé à n'importe quelle autre forme de poker. Même si un joueur aguerri d'Hold'Em doit savoir bluffer pour gagner, le deuce-to-seven est un jeu avec un seul tirage, et vous avez besoin de très bien connaître vos adversaires pour pouvoir prendre les bonnes décisions.
Au milieu des années 70, Baxter séjourna au Dune Hotel de Las Vegas et commença à jouer avec des joueurs comme Doyle Brunson et Sid Wyman. Les parties étaient difficiles, mais elles attiraient également des joueurs fortunés qui n'étaient pas à la hauteur. Convaincu de sa capacité à gagner, Baxter participa aux WSOP pour la première fois en 1975. Ses résultats lui donnèrent raison. En fait, peu de joueurs ont réussit aux WSOP, et encore moins sont ceux qui ont connus autant de succès lors de leur première participation.
Baxter gagna le tournoi de deuce-to-seven à $5000 en 1975, et également le tournoi de deuce-to-seven à $10 000 en 1978. Il porta aussi un sérieux coup aux bookmakers de Las Vegas, et fut l'un des premiers joueurs "connus" à combattre le fisc afin que les gains du jeu soient reconnus.
Au milieu des années 80, Baxter se battait contre le fisc pour obtenir un "statut officiel", et tous les joueurs professionnels ont un dette envers lui pour avoir tenu tête au fisc. Depuis cette affaire, les joueurs professionnels sont considérés dans la catégorie « profession libérale », avec la possibilité de déduire leurs dépenses comme tous les autres professionnels dans les affaires.

Baxter finança Stu Ungar en 1997 quand il joua pour le championnat des WSOP. Billy et Stu étaient amis de longue date, et au fil des ans ils essayèrent toujours de prendre l'argent de l'autre. Alors que Stu gagna la première fois qu'ils jouèrent au gin ensemble, Billy est fier de dire que ce fut la seule fois. Et bien que Stu fût un merveilleux joueur de gin, il n'était pas toujours un joueur couronné de succès. Baxter réussit à le faire parier sur les résultats de la partie, et gagna ainsi toujours depuis leur première rencontre. Lors des World Series of Poker de 1997, Baxter paya à Stu son inscription pour le grand tournoi, et Stu donna le meilleur de lui-même, en gagnant le championnat pour la troisième fois.
Baxter se maria en 1975, juste avant que lui et sa femme, Julie, partirent pour Las Vegas et séjournèrent au Dune. Ils ont trois enfants et ont fait de Las Vegas leur maison. Les parties de poker ont été bonnes au cours des années prés de chez eux, et Baxter remporta d'autres victoires aux WSOP en California Lowball et aussi Razz. En fait, Billy possède actuellement sept bracelets en or (juste derrière Brunson, Chan et Hellmuth et à égalité avec Erik Seidel) il fut 21 fois dans les places payées, et durant sa carrière il remporta presque un million de dollars aux WSOP.
Baxter joua plus au hold'em ces dernières années, et continua de gagner de l'argent lors de tournois à travers les Etats Unis. Ses performances les plus remarquables durant les deux dernières années furent ses places de 8e, 11e et 18e lors de tournois du World Poker Tour à $10 000.
( http://divindevin.free.fr/legendes/champions/baxter/baxter.htm )

Mike Caro

 
Caro est né le 16 mai 1944, mais je jure qu'il n'a jamais existé avant ses 26 ans et avant qu'il ne joue au poker pour gagner sa vie à Los Angeles. Bon, d'accord, après le lycée, Mike occupa tout de même plusieurs emplois, comme par exemple ce bref épisode de sa vie où il fut journaliste sportif pour 100$ la semaine. Mais le poker dans les salles de Gardena en Californie semblaient tout de même un peu plus attrayant.
Après avoir pris plusieurs douches froides, Mike sut qu'il lui fallait jouer beaucoup mieux que les joueurs locaux la nuit, à moins de vouloir garder son emploi le jour toute son existence. Pour lui, l'unique façon de dominer le jeu était de fouiller plus que personne ne l'avait fait dans la personnalité des joueurs à la table. Et il devait apprendre à le faire sans s'inspirer de quiconque.
Les livres sur le poker disponibles au début des années 70 comme n'abordait que de façon très générale le jeu. Aucun de ces livres ne donnaient à lire de théories ou d'éléments statistiques. En 1974, un professeur de mathématiques, Norman Zadeh, publia un essai sur le poker Draw et le LowBall. Mais Caro avait déjà étudié le Draw sous tous les angles.
Mike n'est en fait jamais satisfait de l'état de ses connaissances sur les probabilités et la psychologie du poker, mais il est tout de même devenu un joueur qui remporte ses parties. Doyle Brunson se souvient de Caro comme un joueur à la personnalité étrange : « Il avait des manières si étranges durant le jeu et il était si imprévisible que la seule chose dont vous étiez sûr à propos du poker quand vous jouiez contre lui, c'était que vous n'étiez plus sûr de rien à propos du poker. »
Brunson était si impressionné par les prouesses de Mike, qu'en 1976 il lui demanda d'écrire la partie consacrée au Draw de son livre « How I made over $1,000,000 Playing Poker ». Le livre fut publié en 1978 et devint plus tard « Super/System ». Dans cet essai sur le poker, Doyle présenta Mike comme étant « le meilleur joueur vivant de Draw cinq-cartes.» Caro avait écrit non seulement le chapitre dédié au Draw mais aussi des références statistiques pour chaque type de jeu de poker extirpées d'un travail laborieux sur son ordinateur.
A cette époque, les joueurs ne possédaient qu'une connaissance rudimentaire des probabilités actuellement enseignées sur les « longshot hands», c'est-à-dire les mains n'ayant que peu de chance de représenter la meilleure combinaison sur la rivière, et ce pour de multiples raisons. Seuls les professionnels savaient jouer les mains en fonction des probabilités de toucher une combinaison et de la proportion de la mise par rapport au pot en présence. Mike fut aussi l'auteur d'une série d' «histoires tristes» sur le poker - ce sont ces « sad stories » que l'on appelle aujourd'hui les « bad beats » - comme celle intitulée « J'ai seulement touché une Couleur en 65 coups » («I only made one Flush in 65 tries») dans laquelle Mike indiquait que cela ne pouvait arriver qu'à proportion de 229.940 contre 1.
Comme un samouraï japonais, Caro cherchait la perfection dans ce monde, et après qu'il eut conquis le poker Draw, il entreprit d'étudier toutes les autres formes de poker et passa près de sept années à travailler sur des programmes informatiques touchant au poker. Il continua également à écrire. Il collabora notamment avec le champion du monde 1978, Bobby Baldwin, en l'aidant à écrire sa biographie « Bobby Baldwin's Winning Poker Secrets ». Depuis ce temps, Caro a écrit une douzaine de livres sur le poker, notamment "Caro's Book of Poker Tells" qui fut longtemps en tête des ventes dans les années 80.

Caro gagna en notoriété en 1984 lorsque l'un de ses programmes informatiques, ORAC (Caro inversé), fut capable d'affronter devant les caméras de télévision grâce à son intelligence artificielle le joueur Bob Stupak dans un match à 500,000$. Bob jouait son propre argent tandis que le programme jouait avec celui de Jackie Gaughn, ami de Caro et propriétaire de casino. La partie fut filmée et retransmise dans l'émission de la chaîne ABC, "Ripley's Believe It or Not". Elle fut finalement remportée par Stupak.
Caro écrivit dans des magazines dont il fut aussi l'éditeur, comme « Gambling Times » et « Casino Player ». Il écrit toujours pour le magazine Card Player. Il s'est aussi associé au Bicycle Club Casino de Las Angeles pour des séminaires sur le poker au début des années 80. Mike étendit ses conférences par la suite à Las Vegas, Lake Tahoe, au Canada et à Amsterdam.
Dans le milieu des années 80, Mike Caro mit en place un cours de Hold'em et de 7-card-stud sous le nom de « crash course », ce cours proposait un mélange de stratégies permettant aux joueurs d'éviter d'être facilement catégorisé par ses adversaires. Stratégie constant à ouvrir sans relance avec As-As à une position seulement des blinds en hold'em fut critiquée, mais sa philosophie faisait autorité. « Plus j'ai de joueurs s'opposant à ma paire d'As, plus j'ai de chances de perdre, mais ça m'est égal, parce qu'ils ne récupèrent pas grand-chose - et j'aime ça, parce que je gagnerai de plus larges pots.
Evoquant les images utilisées par les enseignants des samouraïs, Caro dit : « Je veux qui vous jouiez de la manière la plus parfaite possible, chaque main, chaque décision. Vous ne devez être préoccupé que par une chose, prendre les bonnes décisions, main après main, session après session. La victoire n'est pas votre but, prendre les bonnes décisions est votre but. Les bénéfices que vous aurez dégagé toute votre vie au poker seront la somme de vos bonnes décisions moins la somme de vos mauvaises décisions, et cette vérité ne change pas si ces décisions ont été prises au beau milieu d'une session gagnantes ou d'une session perdante. »
A la fin des années 90, Caro fut l'une des personnes à l'origine de l'une des salles de poker les plus populaires, « Planet Poker. » Il travaille actuellement sur la salle de poker on-line Doyle's Room. Il continue aussi à écrire et de proposer sa série de livres et de vidéos tout en passant du temps chez lui, dans le sud de la Californie, avec sa femme Phyllis.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/caro/caro.htm ) 

Mason Malmuth

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Mason Malmuth est né et a grandi à Coral Gables, en Floride. En 1973 il obtient une licence de mathématiques à l'université de Virginie, puis termine un master en 1975. Il trouve un emploi au Bureau américain chargé du recensement. En 1978 alors qu'il se rend en voiture jusqu'en Californie où il vient d'être nouvellement nommé, il s'arrête une nuit à Las Vegas. La légende veut qu'il n'en soit jamais 'reparti' !
Qu'est-ce qu'un jeune diplômé de math a bien pu trouver cette nuit-là dans la "ville du péché" comme l'appelle les Américains, qui ait à ce point changer sa vie ? Personne, sauf lui peut-être, ne connait les détails. Toujours est-il que comme tant d'autres, il fut complètement fasciné par le jeu. Installé en Californie où le poker est légal, il joue aussi bien dans des cercles que lors de virées à Las Vegas où il alterne poker et blackjack.
En 1981 il s'installe à Los Angeles à la faveur d'un nouvel emploi, dans une entreprise privée cette fois mais toujours en tant que mathématicien. Son intérêt pour le poker ne se relâche pas et il fréquente avec assiduité les grands cercles de jeu de L.A.
En 1983, son premier article "Card Domination - The Ultimate Blackjack Weapon" est publié dans Gambling Times Magazine. En 1987 il abandonne son emploi pour devenir un joueur professionnel à plein temps, ainsi qu'un auteur d'articles et de livres sur le jeu.
Depuis il a écrit plus de 500 articles et est auteur ou co-auteur de 12 livres. Notamment "Gambling Theory and Other Topics" dans lequel il tente de démontrer pourquoi seul un petit nombre de joueurs sont de gros gagnants au jeu. Concernant le poker, c'est un des auteurs de référence parmi les plus connus et les plus lus. Citons "Hold 'em Poker for Advanced Players", écrit avec David Sklansky, et "Seven-Card Stud for Advanced Players" écrit avec David Sklansky et Ray Zee.
Malmuth est le propriétaire de la société d'édition Two Plus Two, qui a vendu plus de 300 000 livres et en a édité une vingtaine. Ces livres tous consacrés au jeu sont considérés comme parmi les meilleurs de ce domaine. Le forum Internet des éditions Two + Two est également très connu et constitue une référence dans le monde du poker.
( Source :

David Sklansky

David Sklansky est généralement considéré comme une autorité de premier plan dans le monde du jeu aujourd'hui. En dehors des 9 livres qu'il a écrit sur le sujet, il a également édité deux cassettes vidéos ainsi qu'un grand nombre d'articles destiné à la presse consacrée aux casinos et au jeu en général. Les conférences qu'il a pu donner ont reçu un accueil enthousiaste, que ce soit au Taj Mahal d'Atlantic City ou durant les Championnats du monde de poker à Las Vegas. En 6ème, son père travaillait avec lui pour l'aider à comprendre les calculs. Le professeur Irving Sklansky de l'Université de Columbia avoua qu'il travaillait constamment les maths avec lui, même si sa femme n'aimait pas cela. Apparemment, elle avait plannifié un destin de médecin pour David, mais en attendant le lycée, ce dernier avait plus de plaisir à jouer au billard et au poker que de penser à un avenir de médecin. Comme beaucoup d'autres grands joueurs de notre époque, David a eu la chance de jouer à des tables où les joueurs discutaient de chacune de leurs mains et les disséquaient à chaque coup. "Cet échange permettait à beaucoup de monde de penser énormément au Poker" dit-il.
Après avoir obtenu en 1970 un diplôme de la Wharton School à l'université de Pennsylvanie, il retourna à Teaneck et trouva un emploi au Kwasha Lipton group, une compagnie de conseil en assurances à Fort Lee. Mais il commençait déjà à sentir le poids de la routine. Comme beaucoup d'employés plombés par l'ennui, David a trouvé une manière d'occuper son temps à sa manière... en utilisant un calculateur pour établir les probabilités des différents tirages au Poker.
Sklansky a toujours aimé les maths. Utiliser son intelligence pour mieux comprendre les jeux de cartes et les paris lui semblait beaucoup plus naturel que d'aller à Las Vegas. Il découvrit que ses talents étaient non seulement d'une grande utilité aux tables de Poker mais aussi pour dénicher les différentes faiblesses de certaines des promotions de beaucoup de casinos locaux.
David inventa des probabilités mathématiques dans le domaine des paris sportifs, du black jack ainsi que pour les jeux de roues tel que le "Big 6 Wheel". Exploiter ces statistiques est devenu un jeu d'enfant pour lui mais également une source de revenu régulière. Il a fallu du temps avant que d'autres s'interessent à ses capacités. John Luckman, membre du Gambler's Book Club à Las Vegas, fut l'un des premiers à lui demander d'écrire un livre sur le "7 Stud Hi-Low". Cependant, bien que David désirait évidemment donner son avis sur le jeu pour l'ouvrage "Super System" de Doyle Brunson, il préféra écrire un livre sur le Hold'em.
David n'était pas ce que l'on peut appeler un expert du Hold'em. Mais il décica d'aborder le jeu avec une approche mathématique des probabilités des mains initiales. Il créa des types de mains pour aider les nouveaux joueurs à apprendre le Texas Hold'em. Le livre s'est bien vendu depuis près de 20 ans ce qui montre que David est à la base de la popularité du Hold'em. Parallélement, il se demandait combien de temps il pourrait encore battre les casinos au blackjack avant de se faire refouler à tous les jeux présents en ville.
En 1977, David publia pour la premier numéro du magazine international sur les jeux d'argent "Gambling Times" un article intitulé "Getting the best of it" ("Tirez-en le meilleur possible"). L'article est par la suite sorti en 1989 aux éditions "Two Plus Two Publishing", dirigée depuis Las Vegas par le joueur Mason Malmuth avec lequel David a collaboré sur de nombreux ouvrages sur le poker. On peut dire que David a gardé depuis cet article cette vision du jeu depuis.
David a été un très bon joueur dans les tournois de poker durant de nombreuses années, quand le temps le lui permettait. Bien qu'il n'ai jamais eu autant de publicités que les autres joueurs, il joue réguliérement en tournoi comme le tournoi 1000$ qui se tient chaque semaine au Bellagio à Las Vegas. Il a remporté trois Bracelets au WSOP et, en 2005, il a battu à la télévision une quantité d'auteurs reconnus du poker à leur propre jeu durant le tournoi "Book invitational" du World Poker Tour. Il y réussit plutôt bien durant le tournoi principal 25.000$ en finissant 16éme pour un gain de 75.000$.
Durant les 30 dernières années, Sklansky a passé la plupart de son temps à écrire des articles (Gambling Times, Poker Player, Card Player), des livres (une douzaine dont quelques uns en collaboration avec Mason Malmuth, et le plus remarquable d'entre tous "the Theory of Poker" initialement intitulé "Winning poker" ou "Poker gagnant"), et à superviser son site internet. Plus récemment David a acquis sa première table de casino approuvée par le service de controle des jeux du Nevada. David est toujours très ouvert et abordable en tournoi, y compris sur Internet. Ses commentaires suscitent souvent l'incompréhension parmi les joueurs, mais c'est un auteur qui m'a fait passé du doute à la croyance.
Il a été l'objet de beaucoup de pressions récemment : il a appris par le biais de la télévision qu'il pourrait recevoir un Prix Nobel, ce qui l'a persuadé de poursuivre la physique et l'économie plutôt que le jeu. Son travail dans le domaine du jeu (théorie et probabilités) est bien plus avancé que beaucoup d'autres auteurs, et classe David parmi un groupe de joueurs très particulier : les légendes du Poker.
Un autre fait ayant reçu beaucoup de réactions fut le défi lancé par Daniel Negreanu qui désirait jouer contre lui en tête à tête pour un montant allant de 100.000$ à 500.000$. Il y a 25 ans, Sklansky se positionnait lui-même comme étant le meilleur joueur de "7 Stud Hi-Low" au monde et le 4éme dans le poker en général ("short handed", "full ring", et autres formes de Poker). Mais aujourd'hui il voit cela bien différemment.
A vrai dire en réponse au défi de Daniel, Sklansky affirmait que Daniel avait une côte de 6- 5, et que de ce fait il n'acceptait pas la proposition que beaucoup d'autres joueurs auraient saisi à sa place. Je pense qu'une personne possédant un égo bien plus gros que le cerveau sauterait sur l'occasion. Ceux qui se moquent de David en raison de son refus devant le pari de Daniel ne semblent pas comprendre ce que Sklansky a tenté de nous apprendre durant toute sa vie : miser votre argent lorsque vous avez la côte et vous aurez toujours du plaisir à "tirer le meilleur du jeu" !
En résumé, David explique qu'il est nécessaire de jouer des mains ou des tirages avec une éspérance faible de victoire, sauf si bien sur vous perdez moins en ouvrant au pot ou en relançant qu'en vous couchant ou en payant. Ce concept, parfois perdu au fin fond de l'esprit de certains joueurs experts, est la base de la théorie de Sklansky concernant le poker mais aussi les autres jeux de chance.
Selon on ses propres termes, il doit la reconnaissance dont il jouit dans la communauté du jeu à trois choses : le fait qu'il présente toujours ses idées de la façon la plus simple possible (parfois avec Mason Malmuth) y compris lorsque cela implique des concepts profonds, subtils et peu fréquemment cités par les autres auteurs. Le fait aussi que ce qu'il dit et écrit est considéré comme exact et sûr. Et enfin, le fait que jusqu'aujourd'hui une grosse proportion de ses revenus proviennent du jeu (le poker, mais aussi le blackjack, les paris sur le sport, les courses de chevaux, les jeux vidéos, les campagnes promotionnelles des casinos ainsi que les tournois qu'il organise).
Dans sa bibliographie, on compte des livres qui sont des références essentielles dans le monde du poker : "Hold'em Poker" (©1976, 1989, 1996), "Hold'em Poker for Advanced Players" écrit avec Mason Malmuth, "Poker, Gaming & Life" dans lequel il reprend des articles qu'il a publié dans les magasines Card Player et Poker World, "Seven Card Stud for Advanced Players" écrit avec Mason Malmuth et Ray Zee, "Sklansky on Poker" composé de plusieurs essais sur des thèmes variés en relation avec le poker, "Tournament Poker for Advanced Players" consacré uniquement au poker de tournoi, et enfin l'exceptionnel "The Theory Of Poker" qui est une sorte de référence absolue. En dehors des livres qu'il a écrit sur le poker, Sklansky a également édité deux cassettes vidéos ainsi qu'un grand nombre d'articles destiné à la presse consacrée aux casinos et au jeu en général. David Sklansky est aussi consultant pour des casinos et des sites de jeu en ligne.
( Source : http://divindevin.free.fr/legendes/champions/sklansky/sklansky.htm )

samedi 25 février 2012

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Jeu pathologique

Fichier:Paul Cézanne - Les Joueurs de cartes.jpg
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte addiction compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter. De sévères problèmes de jeux peuvent être diagnostiqués en tant que jeu pathologique clinique si le joueur rencontre certains critères. Ce trouble est reconnu en tant que trouble des habitudes et des impulsions par l'Association Américaine de Psychiatrie.

Définition

Parmi ceux qui s'adonnent aux jeux de hasard et d'argent (gambling en anglais), certaines personnes développent une pathologie : le jeu devient une maladie ou une dépendance se traduisant par une impulsion incontrôlable à miser de l'argent. La dépendance est caractérisée par un état de besoin impérieux de faire une activité, ou de consommer une substance, et par la nécessité d'en augmenter la fréquence ou la dose afin d'en maintenir l'effet et d'éviter l'état de manque (malaise, angoisse). En 1980, l'association américaine de psychiatrie reconnaissait le jeu pathologique comme un trouble de l'impulsion (DSM-III, 1980). Selon une étude, 1 à 2% des adultes répondraient aux critères du jeu pathologique.
Sur le plan de la politique de la santé, le débat s'articule autour de deux conceptions opposées. D'un côté, une position défendue par l'industrie américaine et européenne des jeux d'argent, pour qui le taux de prévalence du jeu pathologique n'est pas corrélé à l'accessibilité aux activités de « jeu », et selon eux il n'y aurait pas lieu de les réglementer. D'un autre côté, il y a ceux pour qui une réglementation à ce niveau peut limiter substantiellement le nombre de joueurs pathologiques et les coûts sociaux importants qui sont associés à cette psychopathologie.

Approche de plusieurs pays

Divers pays prennent en compte le problème du jeu pathologique.
  • En Suisse, la dimension morale et sociale du jeu a été prise en compte lors du débat politique sur l'ouverture des casinos. Outre une limitation des établissements et une réglementation de leur exploitation, le jeu pathologique est traité dans des unités spécialement créées.
  • Au Québec, 5% de la population admet avoir un problème de jeu compulsif (pathologique) au sujet duquel de nombreuses études ont été menées. La majorité des acteurs impliqués (chercheurs, intervenants, gouvernement, la société Loto-Québec qui gère cette industrie) s'entend pour dire (à des degrés différents) que l'accessibilité est un facteur déterminant dans le développement du jeu compulsif au sein de la population.
On ne mesure pas la pathologie d'un joueur simplement par le montant d'argent qu'il dépense au « jeu ». Un individu à l'aise financièrement peut jouer d'importantes sommes d'argent sans que cela représente un problème pour lui. À l'inverse, le cas de personnes ayant un faible revenu ou bénéficiant de minima sociaux, qui dépensent des sommes moins importantes aux jeux d'argent, se révèle parfois beaucoup plus problématique.
Le jeu, autant dans le domaine de la loterie et du bingo que dans celui des appareils de loteries vidéo (machines à sous) et des casinos, devient pathologique lorsqu'il génère plus de difficultés dans la vie de la personne que de divertissement. Si le jeu accapare l'argent dévolu à d'autres fins telles le compte d'électricité ou la facture d'épicerie ou, dans des proportions encore plus graves, le temps et l'attention qui devraient, par exemple, être consacrés à la famille (enfants, conjoint...). Ou encore, si le jeu constitue une dépendance au même titre qu'une substance psychotrope, c'est-à-dire lorsque la personne ne peut s'empêcher ou s'arrêter de jouer (quand elle ne joue pas, elle y pense sans arrêt et se sent irritée, elle n'a plus le goût de rien faire et elle se trouve dans un état de manque).

Facteurs

Il n'existe pas une cause en particulier. Chaque joueur a ses propres raisons de jouer. Mais dans la plupart des cas, la personne essaie de détourner l'attention d'autrui ou de démontrer un sentiment de malaise.
Certaines personnes jouent parce qu'elles ressentent la nécessité de succès spectaculaire. Ces personnes auront par exemple appris, souvent dans leur famille, qu'on est aimé et estimé des autres pour ce que l'on fait, pour nos succès, plutôt que pour ce que l'on est. De plus, parmi ceux qui ont appris qu'il est nécessaire de performer (avoir du succès matériel) pour avoir l'attention et être reconnu, la persévérance, peut venir soutenir le comportement de chasing (le fait de revenir jouer sans cesse dans le but de regagner l'argent perdu). Le joueur compulsif s'entête à persévérer et non à s'obstiner contre le jeu.
D'autres expriment, par le comportement de jeu compulsif, de la colère ou de la rébellion. Ceci est basé sur l'assomption que le jeu est un comportement qui sera perçu par la famille et les autres comme déviant et dérangeant. Certains sont en quête d'une libération d'un état de dépendance émotive par la recherche d'une activité qu'ils peuvent contrôler. Cela en prenant appui sur le lien qu'ils ont établi entre indépendance financière et indépendance émotive. Aussi, bon nombre de joueurs et de joueuses cherchent l'acceptation sociale, puisque autour d'une table de jeux, tous sont égaux. (« Si vous avez l'argent, vous êtes accepté. »)
De nombreuses personnes qui ont un problème avec le jeu compulsif, jouent dans le but de fuir des émotions douloureuses. Par exemple, les joueurs dépressifs peuvent ressentir un regain d'énergie ou une libération d'endorphine en jouant. Ensuite, le jeu demande de l'attention, ce qui a pour effet de distraire l'individu de ses problèmes. De plus, les activités à hauts risques comme le jeu, de par les sentiments d'excitation qu'elles procurent, combattent le sentiment de vide et de mort. En outre, pour les personnes souffrant de trouble d'hyperactivité, le jeu, comme la cocaïne ou les amphétamines, a comme effet de les ralentir. Enfin, le jeu peut aussi être pratiqué afin de prolonger la phase « maniaque » d'une maniaco-dépression.

Dépendance physiologique au jeu

Des recherches récentes tendent à démontrer ce que de nombreux cliniciens avaient déjà observé, à savoir qu'il se développe chez certains joueurs une véritable dépendance physiologique au jeu. La revue Neuron a publié les résultats d'une importante recherche sur le sujet. Les réponses neurologiques accompagnant l'anticipation et l'expérience de gains et de pertes monétaires ont été imagées par résonance magnétique. L'étude comptait une phase initiale d'anticipation lors de laquelle 3 montants d'argent étaient présentés, et une phase de résultats lors de laquelle un montant était octroyé.
Les données hémodynamiques dans le SLEA (subtenticular extended amygdala) et le gyrus orbital ont présenté une augmentation des réponses neurologiques proportionnelle aux montants attendus. (Régions touchées : nucleus, SLEA et hypothalamus.) Ce sont les mêmes zones et régions du cerveau qui sont impliquées dans la consommation de cocaïne.
Les résultats indiquent, à l'instar de ceux des études portant sur les stimulus tactiles, gustatifs et les drogues euphorisantes, un réseau commun de circuits neurologiques qui sont activés avec l'attribution de certaines récompenses.
Il est supposé, à la lumière de cette recherche et de certaines autres, que plus l'exposition au jeu est longue et fréquente, plus le risque d'une dépendance physiologique est élevé.
Différents neuro-transmetteurs tels l'endorphine et la dopamine semblent jouer dans cette dépendance un rôle tout aussi important que pour la dépendance aux drogues neuro-stimulantes telle la cocaïne.

Distorsion cognitive et effets paradoxaux

La programmation des appareils de loterie-vidéo (ALV) et des autres appareils électroniques de jeu induirait une distorsion cognitive chez les joueurs. Cette distorsion du processus cognitif serait en bonne partie responsable du très haut taux de joueurs pathologiques pour ces jeux (environ 90% des joueurs pathologiques et à problèmes). La distorsion serait due à plusieurs éléments. Le plus important serait le résultat d’une habile combinaison entre la fréquence relativement élevée de lots et les montants de ceux-ci.
De petits lots apparaissent régulièrement mais les lots significatifs sont beaucoup plus rares. Ceci pourrait être considéré comme conforme aux probabilités mais ce n'est qu'une apparence. En pratique, les placeurs et gestionnaires de jeux connaissent très bien deux données fondamentales à l'évaluation financière de leur activité: le taux de retour, qui est la fréquence selon laquelle des gains seront délivrés (tous montants confondus, y compris inférieurs à la mise) et le taux d'encaissement, qui est le rapport entre les sommes misées et les sommes réellement récupérées par les joueurs (au terme de la phase de jeu). Les réglages des machines à sous de tous types sont effectués de manière à d'une part donner suffisamment d'espoir de gain (par un taux de retour élevé) et d'autre part assurer un bénéfice satisfaisant pour le placeur (par un taux d'encaissement relativement bas).
L’actuel taux de retour est de 92% et le taux d’encaissement d'environ 78%. Si on augmentait le taux de retour à 93%, le taux d'encaissement risquerait de devenir nettement inférieur à 75%. Du moins, c'est ce qui s'est produit sur les riverboats américains. En fait, tous les organismes de jeu souhaitent augmenter leur taux de retour jusqu'à 93-95%. Un taux de retour supérieur serait encore plus addictif. Ce qui empêche des taux de retour de 96-99% est le temps plus long que cela prendrait à un joueur pour perdre son argent. Il faudrait alors selon l’étude Leblond, 50 000 appareils au Québec pour avoir quelques sièges de libres pour les nouveaux clients. » Ainsi, plus le taux de retour est élevé, plus il y a risque que l'appareil crée des joueurs pathologiques.
D’autres éléments de la programmation participeraient à cette distorsion cognitive. Entre autres, celui de simuler un processus mécanique. Le joueur devant son écran a ainsi l’impression d’être devant des rouleaux mécaniques qui tournent et qui s’arrêtent comme si leur mouvement était déterminé mécaniquement. Pour Leblond, « l’objectif de ces mouvements pseudomécaniques est de favoriser l’impression fausse qu’il y a dans les ALV une mécanique qui s’exerce en fonction des lois physiques ». L’appareil est ainsi programmé pour donner l’illusion au joueur qu’il a bien failli gagner un lot. Les images qui s’affichent donnent très régulièrement des lignes presque gagnantes, des mains presque gagnantes…, et ce, bien que le lot soit en fait déterminé dès le moment où le joueur lance la machine.
Les images qui s’affichent, le bouton d’arrêt ou le manche ne sont là que pour induire les gens en erreur puisqu’ils n’ont en fait aucun contrôle sur l’issue du jeu. De plus, il est aussi important de ne donner aucun repère sur le temps de jeu ou les sommes dépensées par le joueur. Celui-ci doit oublier le temps qui passe devant ces machines et l’argent qu’il y a dépensé. En fait, ces machines seraient presque des « minis-casinos ». Les ALV et autres appareils électroniques de jeu, en particulier les machines à sous, manifesteraient donc un surdosage de caractéristiques qui conduisent au jeu pathologique… La rentabilité de ces appareils et des établissements de jeu qui les recueillent dépendrait donc en grande partie du jeu pathologique.
Un second point important de l’étude de ce chercheur conclut au caractère iatrogène des messages du type « jouez avec modération » ou « pour que le jeu demeure un jeu. » Une fois que la dépendance psychologique est installée, il est illusoire de croire que l'on puisse contrôler les dommages en faisant appel à la modération. Une aide clinique professionnelle est nécessaire. Le rôle de l'État est important pour éviter de prendre les solutions les moins coûteuses pour éliminer cette pathologie, comme la création de ces slogans. Leblond a eu recours au concept d'optimisme irréaliste afin d'avancer le caractère iatrogène plausible du message. Si la modération (un moyen facile) était suffisante pour contrer les dommages, pourquoi aurait-on peur de devenir malade ? Quand on y regarde de près, le message « Jouez avec modération » représente en fait une stratégie amenuisant les attitudes de prudence salutaire envers le jeu pathologique. Le dépliant qui est disponible avec les ALV comporte aussi ces messages qui donnent au joueur un faux sentiment de sécurité et ce d’autant qu’il ne fait référence qu’au taux officiel de prévalence générale (2,1%), mais pas au taux de prévalence du jeu compulsif au sein des joueurs réguliers d’ALV (machines à sous) qui est, lui, de 25 à 50%.

Caractère ludique

« Jeu : Activité physique ou mentale purement gratuite, qui n’a dans la conscience de celui qui s’y livre, d’autre but que le plaisir qu’elle procure. » 
Aujourd'hui on remet en question l'idée que le fait de s’adonner à des jeux de hasard et d'argent représente une activité ludique et récréative. L’arrivée massive des machines à sous et autres appareils électroniques de « jeux » a beaucoup modifié l’image que représentaient autrefois les jeux de hasard et d’argent. Si auparavant les casinos étaient réservés à une clientèle bourgeoise qui s’y rendait pour socialiser et s’amuser, ce n’est assurément plus le cas aujourd’hui. Les ludiques jeux de table ont laissé place aux populaires, lucratives et très addictives machines à sous. De nombreuses études de prévalence des jeux d'argent au sein de la population démontrent qu'entre 80% et 90% des joueurs pathologiques souffrent d'addiction aux différentes formes d'appareils de loteries électroniques (loteries vidéo, machines à sous, keno, etc.).
S’adonner aux machines à sous et autres appareils de loteries électroniques ne semble pas représenter pour la majorité des joueurs une activité récréative et ludique. On s’adonnerait à ces jeux populaires d’abord dans le but d’y gagner de l’argent, et rapidement certains tomberaient dans le piège de l’addiction.
Si l’industrie du gambling a beaucoup évolué depuis 25 ans, il semble que le discours des experts en matière de jeu pathologique n'ait guère lui évolué depuis l'époque de Dostoïevski. Ceux-ci ne prendraient pas suffisamment en compte les développements technologiques qui ont eu cours au sein de cette industrie. Les machines à sous électroniques et autres appareils électroniques de jeux n’ont apparemment rien de ludique puisqu'ils sont conçus pour créer une forte dépendance chez ceux qui s’y adonnent sur une base régulière et à une fréquence élevée.

Critères diagnostiques

  1. Préoccupation par le jeu (exemple : préoccupation par la remémoration d'expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines ou par les moyens de se procurer de l'argent pour jouer).
  2. Besoin de jouer avec des sommes d'argent croissantes pour atteindre l'état d'excitation désiré.
  3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
  4. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de la pratique du jeu.
  5. Joue pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique (exemple : des sentiments d'impuissance, de culpabilité, d'anxiété, de dépression).
  6. Après avoir perdu de l'argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour « se refaire »).
  7. Ment à sa famille, à son thérapeute ou à d'autres pour dissimuler l'ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
  8. Commet des actes illégaux tels que falsifications, fraudes, vols ou détournement d'argent pour financer la pratique du jeu.
  9. Met en danger ou perd une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d'étude ou de carrière à cause du jeu.
  10. Compte sur les autres pour obtenir de l'argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.

L'expression « jeu excessif »

L'expression « jeu excessif » a été créée et popularisée par le psychologue, professeur et chercheur québécois Robert Ladouceur de l'Université Laval, au Québec. Cette expression se veut moins péjorative que celles de « jeu compulsif » et « jeu pathologique ». Elle réfère aux jeux de hasard et d'argent perçus comme « activités ludiques et récréatives ». Aux États-Unis, l'industrie des jeux de hasard et d'argent, ainsi que les fondations qui lui sont associées utilisent aussi ce type d'expression, la plus populaire est gaming en lieu et place de gambling (ex. : responsable gaming).
La majorité des travaux de ce chercheur ont été financés par l'industrie des jeux de hasard et d'argent, des services corporatifs et Loto-Québec en particulier.

Légalisation des jeux d'argent

Pour certains, la légalisation des jeux d'argent au Québec est faite sans considération éthique ou morale. D'un autre côté, le gouvernement souhaite contrôler une « industrie » illégale qui fonctionne sans flancher depuis des décennies. Plusieurs affirment que le but réel est la taxation sur ce « commerce », puisqu'il était sous la coupe du crime organisé.
L'expression origine de la légalisation, au Québec, des casinos et des appareils de loteries vidéo (terme abrégé en "ALV" et parfois appelés « machines à sous électroniques ») eurent des effets négatifs sur la santé publique au Québec. Le terme « santé publique » doit être ici pris dans un sens large, car il recouvre les santés mentale, émotionnelle et, par ricochet, physique.
Des milliers d'ALV furent installés dans les bars et autres débits d'alcool au Québec. Cette soudaine et grande accessibilité d'ALV modifia les habitudes de jeu de maints Québécois. Par inexpérience ou inadvertance, le gouvernement québécois ne mit pas en place un programme de prévention et de traitement des problèmes de jeu compulsif. Il y a au moins deux raisons à cet état de fait. Aucune étude d’impact ne fut effectuée et le gouvernement finance peu les organismes qui viennent en aide aux alcooliques et aux toxicomanes. Alors, pourquoi financerait-il les organismes qui viennent en aide aux joueurs compulsifs ? En conséquence, il ne développa aucune mesure de précaution visant à définir des paramètres d’ordre éthique dans lequel aurait pu s’exercer cette légalisation.
Avant cette légalisation, cette activité était peu accessible à la population en général et contrôlée par le crime organisé. Les problèmes de jeu pathologique devinrent répandus par après. Aujourd’hui, environ 5 % des Québécois se définissent eux-mêmes comme des joueurs compulsifs.
L'expression illustre aussi la relation de dépendance économique qui se crée inévitablement entre l'état et son industrie des jeux de hasard et d'argent. En effet, en 2005, les revenus tirés de cette industrie dépassent le milliard de dollars canadiens.
L'expression est aussi occasionnellement utilisée pour illustrer les conflits d'intérêts (avérés ou non) qui existent entre les chercheurs. Certains sont financés par l'industrie des jeux d'argent, privée ou étatique, alors que d'autres, non. À titre d'exemple, on cite souvent les travaux d'un chercheur en psychologie qui aurait reçu, pour des recherches auxquels il est associé, des millions de dollars de cette industrie. Et faute d'une concertation suffisante (notamment entre les groupes et les casinos indépendants), les puissants groupes casinotiers et leurs représentations syndicales, refusant de prendre en compte la complexité du dossier, semblent vouloir s'enfoncer ­à bon compte dans les jeux de hasard. Au Québec, en effet, pendant plus de dix ans, c'est l'opérateur ludique historique (Loto-Québec) qui a financé et contrôlé les recherches et les études de prévalence sur le jeu excessif.

( Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_pathologique )

Algorithme de jeu de poker

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Le jeu de poker (tout du moins la plupart des variantes) est considéré d'une complexité hors d'atteinte des ordinateurs. Cependant, des méthodes sont développées pour obtenir une approximation de la stratégie parfaite (du point de vue de la théorie des jeux) dans un face à face (deux joueurs). Par ailleurs, des algorithmes de plus en plus efficaces sont conçus pour des situations où plus de joueurs interviennent. La stratégie parfaite a plusieurs significations dans ce contexte :
  • pour la théorie des jeux et selon la méthode du minimax c'est celle qui l'emporte sur toute autre stratégie ;
  • pour les programmes, le problème vient du fait que cette stratégie optimale varie en fonction de l'expertise de l'opposant et des faiblesses qu'il devient possible d'exploiter à ses dépens. Dans ce cas, la stratégie optimale revient à modéliser ces faiblesses afin d'en tirer avantage.
Certains de ces systèmes sont basés sur le théorème de Bayes, l'équilibre de Nash, les méthodes de Monte-Carlo et les réseaux de neurones.
L'unité de recherche la plus connue dans ce domaine est celle de l'Université de l'Alberta qui a développé Poki, PsOpt et Polaris. Parmi les membres de cette équipe, on peut citer Jonathan Schaeffer, instigateur en 1991 de ce groupe de recherche, Neil Burch et Darse Billing, deux des concepteurs de Polaris.
Polaris, qui joue au Texas hold'em, s'est mesuré à deux joueurs de poker américains de renommée mondiale, Phil Laak et Ali Eslami, lors de la Conférence annuelle sur l'intelligence artificielle qui s'est achevée le 24 juillet 2007 à Vancouver. Les deux joueurs humains ont gagné de justesse après quatre parties, avec un match nul, une victoire pour le logiciel et deux victoires pour les hommes. Afin d'équilibrer le caractère aléatoire du jeu, chaque humain jouait seul contre une instance du programme informatique, et Phil Laak recevait une main de deux cartes identique à celle que recevait l'instance de Polaris opposée à Ali Eslami.
( Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Algorithme_de_jeu_de_poker )

jeudi 23 février 2012

Palmarès du Main Event

Voici le tableau détaillé des vainqueurs et finalistes des WSOP Main Event :
 (Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Series_of_Poker)
Année Vainqueur / Main gagnante Prix (US$) Prix d'entrée (US$) Participants Finaliste / Main perdante
1970 Johnny Moss 0 (élu) 0 38 n/a
1971 Johnny Moss 30 000 5 000 6 Walter "Puggy" Pearson
1972 Thomas "Amarillo Slim" Preston K J 80 000 10 000 8 Walter "Puggy" Pearson 6 6
1973 Walter "Puggy" Pearson A♠ 7♠ 130 000 10 000 13 Johnny Moss K♥ J♠
1974 Johnny Moss 3♥ 3♠ 160 000 10 000 16 Crandall Addington A♣ 2♣
1975 Brian "Sailor" Roberts 9♠ 9♥ 210 000 10 000 21 Bob Hooks A♣ K♦
1976 Doyle Brunson 10♠ 2♠ 220 000 10 000 22 Jesse Alto A♠ J♦
1977 Doyle Brunson 10♠ 2♥ 340 000 10 000 34 Gary Berland 8♥ 5♣
1978 Bobby Baldwin Q♦ Q♣ 210 000 10 000 42 Crandall Addington 9♦ 9♣
1979 Hal Fowler 7♠ 6♦ 270 000 10 000 54 Bobby Hoff A♣ A♥
1980 Stu Ungar 5♠ 4♠ 385 000 10 000 73 Doyle Brunson A♥ 7♠
1981 Stu Ungar A♥ Q♥ 375 000 10 000 75 Perry Green 10♣ 9♦
1982 Jack Straus A♥ 10♠ 520 000 10 000 104 Dewey Tomko A♦ 4♦
1983 Tom McEvoy Q♦ Q♠ 540 000 10 000 108 Rod Peate K♦ J♦
1984 Jack Keller 10♥ 10♠ 660 000 10 000 132 Byron Wolford 6♥ 4♥
1985 Bill Smith 3♠ 3♥ 700 000 10 000 140 T. J. Cloutier A♦ 3♣
1986 Berry Johnston A♠ 10♥ 570 000 10 000 141 Mike Harthcock A♦ 8♦
1987 Johnny Chan A♠ 9♣ 625 000 10 000 152 Frank Henderson 4♦ 4♣
1988 Johnny Chan J♣ 9♣ 700 000 10 000 167 Erik Seidel Q♣ 7♥
1989 Phil Hellmuth 9♠ 9♣ 755 000 10 000 178 Johnny Chan A♠ 7♠
1990 Mansour Matloubi 6♥ 6♠ 895 000 10 000 194 Hans Lund 4♦ 4♣
1991 Brad Daugherty K♠ J♠ 1 000 000 10 000 215 Don Holt 7♥ 3♥
1992 Hamid Dastmalchi 8♥ 4♣ 1 000 000 10 000 201 Tom Jacobs J♦ 7♠
1993 Jim Bechtel J♣ 6♥ 1 000 000 10 000 220 Glenn Cozen 7♠ 4♦
1994 Russ Hamilton K♠ 8♥ 1 000 000 10 000 268 Hugh Vincent 8♣ 5♥
1995 Dan Harrington 9♦ 8♦ 1 000 000 10 000 273 Howard Goldfarb A♥ 7♣
1996 Huck Seed 9♦ 8♦ 1 000 000 10 000 295 Bruce Van Horn K♣ 8♣
1997 Stu Ungar A♥ 4♣ 1 000 000 10 000 312 John Strzemp A♠ 8♣
1998 Scotty Nguyen J♦ 9♣ 1 000 000 10 000 350 Kevin McBride Q♥ 10♥
1999 Noel Furlong 5♣ 5♦ 1 000 000 10 000 393 Alan Goehring 6♥ 6♣
2000 Chris Ferguson A♠ 9♣ 1 500 000 10 000 512 T. J. Cloutier A♦ Q♣
2001 Juan Carlos Mortensen K♣ Q♣ 1 500 000 10 000 613 Dewey Tomko A♠ A♥
2002 Robert Varkonyi Q♦ 10♠ 2 000 000 10 000 631 Julian Gardner J♣ 8♣
2003 Chris Moneymaker 5♦ 4♠ 2 500 000 10 000 839 Sam Farha J♥ 10♦
2004 Greg Raymer 8♠ 8♦ 5 000 000 10 000 2 576 David Williams A♥ 4♠
2005 Joe Hachem 7♣ 3♠ 7 500 000 10 000 5 619 Steve Dannenmann A♦ 3♣
2006 Jamie Gold Q♠ 9♣ 12 000 000 10 000 8 773 Paul Wasicka 10♥ 10♠
2007 Jerry Yang 8♣ 8♦ 8 250 000 10 000 6 358 Tuan Lam A♦ Q♦
2008 Peter Eastgate A♦ 5♠ 9 152 416 10 000 6 844 Ivan Demidov 2♥ 4♥
2009 Joe Cada 9♦ 9♣ 8 547 042 10 000 6 494 Darvin Moon Q♦ J♦
2010 Jonathan Duhamel A♠ J♥ 8 944 138 10 000 7 319 John Racener K♦ 8♦
2011 Pius Heinz A♠ K♣ 8 715 638 10 000 6 865 Martin Staszko 10♣ 7♣

World Series of Poker ( WSOP )

Les World Series of Poker, couramment abrégées sous le sigle WSOP, sont les championnats du monde de poker. Ils se tiennent chaque année depuis 1970 à Las Vegas.
Pendant les WSOP, plusieurs tournois sont joués (57 en 2009). Le prix d'entrée d'un tournoi va de 1 000 $ à 50 000 $. Le vainqueur de chaque tournoi remporte de l'argent et un bracelet.
Le tournoi principal est le Main Event, c'est un tournoi de No Limit Texas Hold'em dont le prix d'entrée est de 10 000 $.

Les vainqueurs de cinq bracelets et plus

Bracelets Joueur
5 Gary Berland
5 Allen Cunningham
5 Chris Ferguson
5 Ted Forrest
5 John Juanda
5 Berry Johnston
5 Jeff Lisandro
5 Scotty Nguyen
5 Stu Ungar
6 Layne Flack
6 T.J. Cloutier
6 Jay Heimowitz
7 Men Nguyen
7 Billy Baxter
8 Phil Ivey
8 Erik Seidel
9 Johnny Moss
10 Doyle Brunson
10 Johnny Chan
11 Phil Hellmuth

Les vainqueurs français

  • 1988 Event #3 - Gilbert Gross - 2 500 $ Omaha Pot Limit
  • 1997 Event #3 - Claude Cohen - 1 500 $ Omaha Pot Limit
  • 1998 Event #19 - Patrick Bruel - 5 000 $ Limit Hold'em
  • 2008 Event #37 - David Benyamine - 10 000 $ Omaha Hi-Lo
  • 2010 Event #22 - Vanessa Hellebuyck - 1 000 $ No Limit Hold'em Ladies
  • 2011 Event #21 - Bertrand Grospellier - 10 000 $ Seven Stud
  • 2011 Event #22 - Elie Payan - 1 500 $ Pot Limit Omaha
  • 2011 Event #37 - Fabrice Soulier - 10 000 $ HORSE
  • 2011 Event #50 - Antonin Teisseire - 5 000 $ No Limit Hold'em Triple Chance

 

Retransmission

 
Aux États-Unis, la chaine ESPN dispose des droits exclusifs sur la production et la diffusion des images des WSOP. Ils sont commentés par Lon McEachern et Norman Chad. Sur Internet, le chip count officiel et la couverture en direct du tournoi est depuis 2007 assuré par le magazine Bluff et le site Pokernews.com. Les WSOP sont diffusés en France à la télévision sur RTL9, au Québec en rediffusion sur RDS et sur AB3 en Belgique, avec comme présentateur le joueur Bruno Fitoussi et depuis septembre 2010 la joueuse Alexia Portal et l'animateur Grégory Ascher.


( Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Series_of_Poker )

World Poker Tour ( WPT )

Le World Poker Tour (WPT) est une série de tournois de poker.

Le WPT

Le WPT appartient à la société WPT Enterprises, Inc. qui a été créée par Steve Lipscomb. La première saison à avoir été diffusée aux États-Unis est celle de 2003. En France, elle a été diffusée pour la première fois en 2005 par Canal+. L'émission est animée par Mike Sexton et Vince Van Patten en version originale et commentée par Valérie Amarou (qui a remplacée Lionel Rosso depuis janvier 2009, qui avait lui même remplacé Denis Balbir en septembre 2007) et Patrick Bruel en version française. Ce tournoi connait un succès médiatique de plus en plus important.
Les tournois se déroulent pour la plupart aux États-Unis. Cette saison, des tournois ont lieu aussi en Italie, en Espagne, en Slovaquie, à Chypre et au Maroc.
Au cours des cinq premières saisons du WPT, il y avait le tournoi de l'Aviation Club de France à Paris, mais il s'est arrêté pour cause d'incompatibilité entre réglementation et parrainages. En effet la plupart des services de poker en ligne qui y participent étaient interdits en France pour cause de monopole de la Française des Jeux.
Tout le monde peut participer à ces tournois, soit en payant directement le ticket d'entrée (buy-in) valant entre 3 300 USD et 25 000 USD, soit en se qualifiant par un satellite, c'est-à-dire un tournoi qualificatif avec un ticket d'entrée moins cher.

Tournoi de poker

Un tournoi de poker est une compétition au cours de laquelle le ou les gagnants sont désignés en jouant au poker, selon une des variantes du poker. Contrairement aux cash games où il n'y a aucune règles formelles, ni limite de temps pour décider d'un vainqueur.

Droit d'entrée et prix

Une table du Main Event des World Series of Poker 2006.
Dans un tournoi type, un joueur paie un droit d'entrée fixe (appelé buy-in), et reçoit une certaine valeur (appelé play money) représentée par des jetons de poker. Habituellement, la valeur totale des jetons donnés aux joueurs est un multiple entier du buy-in. A ce buy-in peut parfois s'ajouter un droit commercial supplémentaire afin de couvrir les frais d'organisation du tournoi. Seuls les jetons donnés en début de partie peuvent être utilisés en jeu, l'argent réel n'étant pas accepté en cours de tournoi. L'argent en jetons et l'argent réel ne peuvent pas être interchangés en cours de partie. De plus, certains tournois permettent le re-buy, aussi appelé buy-back, qui donnent le droit aux joueurs d'acquérir des jetons en cours de partie. Parfois, le re-buy est sous conditions (par exemple seulement offert aux joueurs ayant moins d'un certain montant en jetons) mais dans les autres cas, il est disponible uniquement pour les joueurs n'ayant plus de jetons. Le tournoi re-buy est souvent associé à l'add-on, qui donne aux joueurs la possibilité, au terme de la période qui autorise le re-buy, d'acquérir des jetons supplémentaires quel que soit le nombre de jetons qu'il possède déjà. Les conditions concernant le re-buy et l' add-on (par exemple le nombre de jetons redonnés, la durée de la période durant laquelle le re-buy est autorisé ou le nombre de re-buy possible) sont définies avant le début du tournoi et ne peuvent être changés durant la partie. Quand le joueur n'a plus de jetons (et qu'il ne peut pas ou plus faire de re-buy ou d' add-on), il est éliminé du tournoi.
Dans la plupart des tournois, le nombre de joueurs sur chaque table est conservé même quand un joueur est éliminé, soit en changeant de place un joueur, soit en répartissant tous les joueurs d'une même table sur les autres tables où il reste de la place. Certains tournois, appelés shoot-outs, ne procèdent pas de cette manière et le dernier ou les deux derniers (parfois plus) à rester sur la table passent à la manche suivante, ce qui ressemble aux tournois à élimination directe que l'on trouve dans d'autres sports.
Les gains sont en général une fraction du droit d'entrée, mais de l'argent extérieur peut être rajouté. Par exemple, il existe des tournois sans frais d'inscription qui redistribuent des gains grâce au revenu de leur sponsor et/ou aux entrées des spectateurs (on appelle ces tournois des freerolls). Le jeu continue, dans la plupart des tournois, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul joueur à avoir des jetons, mais certains tournois autorisent les joueurs à trouver un accord (sous certaines conditions définies avant le début du tournoi) pour mettre fin à la partie avant que tous les joueurs ne soient éliminés et ainsi modifier la grille des gains établie à l'origine. Par exemple, dans un tournoi à 5 € avec 10 joueurs au début, les gains peuvent être respectivement de 29 € et 21 € pour le premier et le deuxième. Plutôt que de risquer de ne gagner que 21 €, le premier peut essayer de trouver un accord avec son adversaire soit en fonction de la répartition des jetons entre les deux joueurs soit en fonction des gains en jeux (ici 50 €). Dans tous les cas, la somme des gains gagnés par les joueurs est appelé le prize pool.
Les joueurs sont classés par ordre chronologique inverse (la dernière personne à rester dans le jeu obtient la première place, l'avant dernier prend la deuxième place, etc.). Ce classement des joueurs ne permet donc pas d'égalité car le tournoi finit lorsqu'un joueur possède tous les jetons. Une égalité est possible pour toutes les autres places mais il est très rare car le classement est défini en fonction du nombre de jetons que le joueur possédait avant d'être éliminé.
On distingue deux types de répartition des gains :
  • Fixe : Chaque place correspond à une certaine somme. Par exemple, dans un tournoi de dix personnes et un buy-in à 20 €, on fixe le gain du premier à 100 €, le deuxième gagnera 60 € et le troisième 40 €, les autres ne gagnant rien.
  • Proportionnel : Les gains sont déterminés en fonction d'un pourcentage. Ce pourcentage est déterminé en fonction du nombre de participants et augmente quand le nombre de joueurs inscrits augmente. En général, 10 % des places sont payées, les gains augmentent quand le joueur se rapproche de la première place. Ainsi, les 3 premiers joueurs gagnent habituellement autant ou plus que tous les autres réunis.
Les tournois peuvent être ouverts à tous ou uniquement sur invitation. Le tournoi principal (main event en anglais) des championnats du monde de poker connus sous l'acronyme WSOP (les World Series of Poker en anglais) est un tournoi de Texas hold'em dont l'inscription ouverte à tous coûte 10 000 dollars.
Les tournois multi-tables comportent des dizaines et même parfois des centaines de tables, qui jouent simultanément. Les tournois satellites permettent de se qualifier à ces tournois sans payer les frais d'inscriptions parfois très élevés. Leur droit d'entrée est peu élevé (de l'ordre du dixième ou même du cinquantième du montant de l'inscription du tournoi principal) et ils peuvent se dérouler dans d'autres villes que celle qui accueille le tournoi principal ou le plus souvent maintenant, sur internet. Les meilleurs joueurs de ces tournois, au lieu de remporter de l'argent, gagnent une place pour le main event. Le nombre de places est défini en fonction du nombre de participants, par exemple une place pour dix inscriptions. Chris Moneymaker, le vainqueur du main event des WSOP de 2003, a gagné sa place pour ce tournoi en participant à un satellite dont le buy-in était de 39 dollars. Greg Raymer, le vainqueur de l'édition 2004 a gagné lui aussi sa place sur internet, lors d'un tournoi à 165 $.
Le tournoi multi-table s'oppose au tournoi à table unique. Un nombre de places (souvent 6 ou 10) est alloué à une table, et dès que le nombre de joueurs définit est atteint, les jetons sont distribués et le tournoi commence. Ces tournois sont communément appelés sit-and-go (SNG), car dès que le nombre de joueurs « assis » est atteint, le tournoi commence. Les sit-and-go de plus d'une table se démocratisent, surtout sur internet. Un tournoi à table unique fonctionne comme la table finale d'un tournoi multi-table sauf que les joueurs commencent avec le même nombre de jetons, et que les blins sont moins élevées. Pour ces tournois, le système de répartition des gains est le plus souvent fixe.

Structure des enchères

Il y a trois formats d'enchères différentes :
  • Dans un système d'enchère structuré (limite fixe), les mises et les relances sont d'un montant spécifique, qui augmente régulièrement au fil du tournoi. Par exemple, pour un tournoi stud à sept cartes et des mises de 10/20, la relance doit être de 10 pour les trois premières manches, puis de 20.
  • Les mises semi-structurées prévoient une fourchette de mises autorisées. Habituellement, un joueur ne peut relancer d'un montant inférieur à la mise ou à la relance du joueur précédent. Par exemple, si un joueur relance de 20 €, il est interdit de sur-relancer de seulement 5 €. Le pot limit est un système de mises semi-structurées où l'on ne peut miser plus que le montant du pot.
  • Les tournois avec des mises non structurées, que l'on appelle le plus souvent des tournois en « no limit ». Alors que les blinds et les antes sont fixes, les joueurs sont libres de miser le montant qu'ils veulent, le minimum étant le montant de la grosse blind. Faire tapis (« all-in » en anglais) est lorsque le joueur décide de miser tous ses jetons (et donc risque de se faire éliminer du tournoi) sur une main. Dans les tournois no limit, les joueurs vont parfois prendre ce risque même au début du tour d'enchères. Ainsi, dans certains tournois il n'est pas rare de voir des tapis pré-flop c'est-à-dire que le joueur mise tous ses jetons avant que les trois cartes du flop ne soient dévoilées.
La structure des enchères est un élément majeur dans le tournoi. Même s'il y a des similitudes, un tournoi de no limit et un tournoi de limite fixe sont des jeux très différents car les stratégies et les styles de jeu ne sont pas les mêmes. Par exemple, il est plus facile de bluffer en tournoi no limit, qui permet des mises très agressives, qu'en limite fixe. Les tournois de no limit dépendent aussi énormément du comportement des adversaires et de leur stratégie.
Les blinds et les antes sont différentes pour chaque tournoi, elles sont déterminées en fonction de la durée du tournoi voulue ou du nombre de joueurs inscrits.

Les différentes variantes

Tandis que certains tournois permettent de mélanger les variantes, comme le H.O.R.S.E qui combine le Hold'em, le Omaha, le Razz, le Stud à sept cartes Eight-or-Better ou des tournois en dealer's choice, où le donneur choisit la variante (parmi une liste de variantes prédéterminée) jouée sur sa donne, la plupart des tournois proposent de jouer à une seule et unique variante jusqu'à la fin de celui-ci. Les tournois de Omaha et de Texas Hold'em peuvent être joués en limite fixe, en limite du pot ou sans limite.

Lieux des tournois

Les tournois non-officiels peuvent être organisés par des groupes d'amis ou dans le cadre de club de poker. Ces tournois sont gratuits en France (ce sont donc des freerolls), conformément à la loi en vigueur. Les casinos ont depuis peu l'autorisation de mettre en place des tables de poker Texas Hold'em tout comme les cercles de jeux qui organisent des tournois réguliers depuis déjà plusieurs années. Les sites de jeu en ligne organisent aussi des tournois réguliers (tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois) mais ne sont pas autorisés dans tous les pays. Enfin, c'est aux États-Unis et en particulier à Las Vegas, que se tiennent la plupart des grands tournois.

Les tournois majeurs

Exemple de prix mis en jeu lors du World Poker Tour
.
Les deux principaux tournois de poker dans le monde, le World Poker Tour (WPT) et les World Series of Poker (WSOP).

Les WSOP de 2005 ont été les premiers à ne pas se dérouler au Binion's Horseshoe Casino, bien que les derniers jours du tournoi principal se soient tenus dans la légendaire salle Benny's Bullpen de ce casino. Les éditions de 2006 et de 2007 se sont déroulées au Rio All Suite Hotel and Casino.
Les WPT constituent une série de tournois qui se déroulent aux États-Unis et dans les Caraïbes. Leurs droits d'entrée sont compris entre 5 000 $ et 25 000 $. L'équivalent européen, l'European Poker Tour (EPT), se compose lui aussi de plusieurs tournois qui se déroulent dans différentes villes européennes (le plus fameux étant celui de Monte-Carlo).
Le Crown Australian Poker Championship, plus connu sous le nom de Aussie Millions est devenu un des plus gros tournois au monde. Le tournoi de 2007 (gagné par Gus Hansen) a accueillit 747 participants et le prize pool était de 7 470 000 de dollars australien (environ 4 700 000 €). Le tournoi a été sponsorisé par Full Tilt Poker et a été diffusé par FSN.
( Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tournoi_de_poker )